Quand j’ai rencontré mon Elfe, tout est allé très vite. Très vite certes mais à notre rythme à nous quand même. C’était tellement évident entre nous que du jour au lendemain on ne se quittait plus. Très vite nous avons décidé de nous installer ensemble dans sa maison à lui qui apportait des avantages certains. J’aborderais cet aménagement dans un autre post.
On a avancé ensemble de manière totalement évidente pendant plusieurs mois. Et puis je me suis comme essoufflée.
Il abordait des projets divers mais ça ne me parlais plus. Pas par manque de sentiment, loin de là mais je n’arrivais plus à projeter les choses, à en avoir vraiment envie.
Je sentais que j’avais besoin de stabiliser et de « profiter » et même m’habituer à ce que nous avions là mais surtout pas de nouveau. Même ce qui était nouveau là avec la maison était compliqué.
Alors j’imagine que pour lui ça a été super compliqué à vivre ! Lui qui me proposait d’avancer en famille recomposée et moi qui freine des 4 fers sans avoir d’explication réelle à lui donner.
Bah oui comme j’étais dans la flou total, la tête dans le guidon, je ne sais pas pourquoi ces projets ne me parlent pas. Je ne m’y vois pas, ça raisonne pas. Ca aurait été plus simple de pouvoir lui dire « Non j’ai pas envie de ça dans ma vie » ou « financièrement on peut pas » pouvoir expliquer. Mais là c’est le vide. Ce que j’entends donne envie mais je ne m’y vois pas, je ne l’imagine pas…..
C’est valable pour des projets importants, des projets de vie mais aussi pour des choses beaucoup plus simples. Organiser des vacances, un anniversaire, penser aux fêtes de fin d’année….. Ca a été une épreuve, j’ai du prendre sur moi juste pour y penser et imaginer une date, une organisation convenable.
Quand le Burn Out est arrivé, on a rapidement stoppé toute idée de projet. Ca c’est fait par la force des choses. De toute façon j’y était pas alors autant ne plus se faire de mal avec ça et attendre.
Depuis peut on commence à en parler, à évoquer des choses. Certains sur le ton de l’humour « On va aller élever des chèvres dans le Larzac » mais qui sait….. Peut être qu’on rigole pas tant que ça.
D’autres se font, petit pas, par petit pas. Là ou avant je pouvais mener un projet sur tout les front en même temps, désormais j’avance, une pierre après l’autre. Et on avance que si la pierre précédente est belle et bien posée, pas de précipitation. Je suis rapidement en stress si ça va trop vite, le brouillard dans ma tête revient vite alors on se fixe des étapes et gentiment on avance.
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