En management, on apprend que les mammifères ont des sphères d'interaction sociale qui sont de taille variable en fonction des situations et de chaque individu.
Pour nous, Elfes, Fées et Lutins on détermine globalement 4 sphères dans lesquelles les autres vont interagir selon le lien social que l'on a avec eux.
-La sphère intime dans laquelle nous acceptons notre famille proche qui fait environ 45cm autour de nous. Dans cette sphère, on va accepter notre conjoint, nos enfants, les personnes qui nous touche physiquement sans que cela ne nous apporte de gêne particulière.
Nos proches, très proches, peuvent évoluer dans cet espace très proche de nous sans que cela ne nous pose de difficulté.
-La sphère personnelle, elle est située entre 45cm et 1,2 mètres autour de nous. C’est souvent la famille, des amis proches. Si ils essayent de rentrer la sphère intime, on peut se sentir agressé, avoir un mouvement de recul, se sentir mal. Mais si ils restent à cette distance, aucun soucis.
-La sphère sociale elle est entre 1,2 mètres et 3,6 mètres. C’est la sphères que l’on va accepter avec des personnes un peu plus éloignées de nous, collègues, connaissances….
-Et la sphère publique qui est lorsqu’on se promène quelque part, avec des personne qu’on ne connaît pas et avec qui on a pas forcément envie d’entrer en interaction.
Bien sur les distances sont variables selon chacun d’entre nous mais ça donne l’idée surtout de ces cercles autour de nous dans lesquels les gens se trouvent selon notre lien social avec eux et si sans notre accord (implicite ou explicite) la distance n’est pas respectée on peut se sentir mal à l’aise.
Lors de ma phase d’épuisement profond j’ai eu l’impression que ces sphères c’étaient élargies. D'ailleurs ce n'était plus vraiment des sphères mais des cercles comme une frontière à ne pas dépasser.
Dans la première, il n’y avait même plus de 0cm, le touché. Je vivais mal les câlins, caresses, sauf si c’était moi qui en était à l’origine.
Si un geste venait des autres j’étais super mal à l’aise. J’ai eu des gestes de recul, de repli sur moi à la vue d’une main qui allait se poser sur moi. Que ça soit mon Elfe, mes Lutins, ou des personnes plus éloignées c’était pareil.
Moi qui suit très câline, tactile, ça a été dur à vivre, l'incompréhension mais je me met aussi à la place de mes proches, vouloir venir me faire un bisou, un câlin et me voir me replier sur moi même ! Pas vraiment cool !
Ca a amené pas mal de questions chez mon Elfe qui avait l’impression que je ne voulais plus de lui, que je le repoussais. C’était pas ça, j’avais besoin qu’il soit là, pas loin, mais pas collé.
Et bien sur dans cette phase d’épuisement on a pas les mots pour l’expliquer sinon ça ne serait pas drôle.
Il croyait du coup que si moi j’avais un geste envers lui, je me forçait pour « lui faire plaisir », le rassurer. Alors le rassurer oui mais je ne l’ai jamais fait contrainte. Si je fait quelque chose c’est que j’en ai envie et pas seulement pour plaire à mon Elfe.
On a mit du temps à ce comprendre sur ce point. Parfois lors de grosse fatigue, je peux encore avoir ce besoin, mais désormais c’est compris autour de moi, j’ai pu expliquer les choses. On me laisse un peu et c’est bon c’est reparti.
Je crois qu’il ne faut surtout pas paniquer lors de ces périodes, même si c'est flippant, ça revient plus ou moins vite.
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