La Fée est "comme une boule de flipper"

Hier, j’ai travaillé avec ma coach sur différentes facette de Moi. Ce Moi si large et si vaste que j’ai envie d’explorer pour le comprendre, l’apprivoiser, vivre avec lui en harmonie avec ces qualités, ces défauts et tous ces petits détails qui font de Moi ce que je suis.

Je n’irais pas dans les détails, mais lors de l’exercice m’est venu une image particulière qui je trouve décrit parfaitement là ou j’étais avant et qui est mon Burn Out. Une manière imagée de l’expliquer.

J’ai vu le flipper.

Je suis la boule de flipper. Les points de rebond sont les évènements de travail, du perso, du quotidien et je suis la boule qui va d’un évènement à un autre. Un évènement qui propulse vers un autre, qui insuffle une énergie mais au fond la boule n’en a pas. C’est bien l’évènement qui crée cette énergie et la boule le subit mais ne s’oppose pas non plus. Elle prend cette énergie, va jusqu’au prochain point de rebond et ainsi de suite comme ça fait le tour du flipper, une fois, deux fois, dix fois et tant qu’il y a des évènements, elle continue de faire le tour d’un point à un autre en prenant de l’énergie à chaque fois mais sans en avoir elle même. Droite gauche, en haut, en bas, bim, bam on y va.

Et puis d’un coup, il n’y a plus d’évènements, l’arrêt de travail, et là, la boule sans énergie à elle ralenti, fait encore deux ou trois rebonds dans le vide et fini par s’écrouler dans l’épuisement total, se meurt dans le « game over » du flipper.

Dans tout ça, certaines boules de flipper finissent par se casser, se briser avant de finir dans le « game over ». Comme je l’ai déjà mentionné dans mon post précédent, ça n’a pas été mon cas. Je me suis arrêtée juste avant.

Mais je sens bien cette image, cette boule de flipper qui ne contrôle plus rien finalement mais qu’on voit si puissante, si forte et qui finalement s’écroule en une fraction de seconde.

C’est fou comme cette image me parle et raisonne chez moi. Alors le « game over » n’est pas un « game over » définitif, la boule revient, à elle d’être vigilante et à ne pas se laisser entraînée, emmenée par les rebonds incontrôlés, parce qu’au final contrairement à cette boule de flipper, j’ai le choix de dire Non je le refuse, je n’en veux pas, je n’y vais pas. Je peux refuser d’appuyer sur le propulseur même si ça nécessite de le voir, de le sentir, ce qui est loin d’être simple.

Voilà ma façon à moi de voir ce qui c’est passé. Et ce flipper, et bien c’est une partie de moi à laquelle j’ai envie d’être vigilante. Je ne veux plus être la boule de flipper.