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  • Photo du rédacteurLa Fée Burn Outée

Burn Out - Des hauts et des bas

Depuis maintenant 6 mois que je suis en arrêt, je ne m’habitue pas aux hauts et aux bas. Alors bien sur les hauts sont bien plus sympathiques, c’est très agréable. J’ai plus d’énergie, je me sens bien, le moral est bon. Il y a toujours de la fatigue dans le fond mais ça va bien, je gère mon quotidien minutieusement pour ne pas en faire trop, je commence à entrevoir une petite projection sur le lendemain puis la semaine. Je prends plaisir à plein de petites choses, les rires reviennent également. Les choses semblent plus fluides.


Et puis tout à coup BAM tout retombe comme un soufflet. Pour un petit truc en trop, le petit imprévu qui est venu au mauvais moment, le rhume qu’on m’a refilé alors que je fais attention à rien chopper, le soir ou cette fois je m’endors moins bien, le petit truc administratif galère qu'il faut gérer, ou même juste comme ça. Ce petit truc qui normalement n’est rien, moi je m’écroule. La fatigue reprend le dessus, la moral retombe dans les chaussettes. La fatigue anéantie les envies que j’ai, les quelques mini projets de faire telle ou telle chose.

Le moral replonge, je me vois à nouveau dans le brouillard, l’impression de ne pas avancer. L’agacement de ne pas voir ou je vais, de ne pas avoir de projets spécifiques. Se sentir lourde et molle.

Alors c’est vrai on lit et entend partout qu’il faut accepter les hauts et les bas, mais on va pas se le cacher, les bas sont quand même bien moins sympa à vivre et paraissent tellement plus long ! Il est tellement simple de dire qu’il faut les accepter ces moments là, et c’est tellement dur à faire quand ils sont là. Moi ça me donne envie de tout envoyer valser. C’est d’autant plus difficile quand j’ai l’impression d’avoir été raisonnable et que ça me tombe dessus. Je me demande alors ce que j’ai fait de trop, à quel moment je ne me suis pas écoutée… Alors bien sur dans tout ça il y a la culpabilité tant qu’à faire. La peur aussi de ne pas réussir à en sortir, d’avoir toujours ces moments de bas.

Comme ce que l’on vit est amplifié, plus intense ça a un impact très important.

Ces jours ci, c’est le rhume qui me met dans le bas. Un bon rhume bien costaud.


Et comme le dit mon grand Lutin : Rhume + Burn Our = Batterie pas rechargée

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