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  • Photo du rédacteurLa Fée Burn Outée

Déménagement, perte de repères

En septembre 2020, nous avons décidé mon Elfe et moi, de vivre ensemble. Ce qui était déjà le cas mais nous avions chacun notre maison. Pour nous c'était une évidence de vivre ensemble.

Nous avons pesé les pour et les contre de chacune des habitations et nous avons décidé de la maison de mon Elfe serait la plus confortable et qu’elle apportait de nombreux avantages pour les vie des Lutins en grandissant.

C’est donc tout naturellement qu’au 1er novembre 2020, nous avons déménagé ma maison pour aménager ensemble. Avant cela, nous avons pris le temps de vider pas mal de choses chez mon Elfe pour nous faire de la place. On a notamment retiré des choses de son ancienne vie de famille.

J’étais heureuse de ce (dé-a)ménagement, cette maison est agréable à vivre, il y a plein d’avantages pour les Lutins, l’école semble bien, la proximité de la ville et de la campagne…. Tout est parfait ; enfin presque.

Ma maison est mise en vente, il y reste des meubles à vendre, ensemble nous avons fait les choix des meubles que l’on garde ou pas, les siens, les miens, on en rachète certains…. On se fait notre petit mixte et ça me semble assez équitable et surtout sympathique.

On aménage, rien à dire, mon Elfe me fait la place nécessaire, on décide ensemble, tout se passe bien. Oui mais voilà, moi j’ai du mal à trouver ma place dans cette maison. Je n’ose pas toucher aux affaires de mon Elfe. C’était sa vie de famille d’avant et je n’ose pas. Je ne veux pas enlever un truc qu’il ne faudrait pas, déranger quelque chose. Quand il est question d’aller chercher telle ou telle chose dans un meuble qui n’est pas « à moi » je n’y arrive pas, je n’ose pas. C’est plus fort que moi je n’y arrive pas.

Je me plie aux habitudes de mon Elfe sans réussir à créer les miennes. Je me retrouve totalement déboussolée.

On décide ensemble de changer la chambre, de tout changer, tapisserie, meuble et même d’y ajouter un dressing. Ca prend du temps, le confinement ne nous aide pas à avancer.

On décide aussi d’installer une cheminée. Mais là encore j’ai du mal, j’ai l’impression que mon Elfe fait les choses pour moi, me faire plaisir et du coup j’ai du mal à me mettre dans les projets. Sans oublier que pendant toute cette période je suis chamboulée au travail, je ne m’y sens pas bien du tout.

C’est comme si en quelques moi je n’avais plus un seul repère. Le travail se passe mal, la maison je m’y sens perdue, et par la dessus on rajoute un petit Covid avec confinement et toute les complications que ça engendre. Un peu beaucoup pour moi tout ça.

La vente de ma maison se fait, non sans mal, c’est resté un poids aussi durant plusieurs mois, il a fallu l’entretenir, chauffer, y passer régulièrement. Alors mon Elfe l’a fait dès qu’il a pu mais rien que d’y penser ça me gonflait, m’angoissait.

Je me suis retrouvée dans un joyeux bazar émotionnel avec tout ça à gérer.

Durant le confinement je me suis retrouvée H24 dans cette maison. Autant dire que j’ai pas eu trop le choix que d’y faire ma place, mon nid douillet. Lol.

Durant l’été on a pu avancer sur la chambre, la cheminée, on a aménagé le jardin, la terrasse….. Plus ça allait plus j’étais bien et à l’aise.


Il y a eu un nouveau chamboulement en septembre. Alors certes mon arrêt de travail dans un premier temps mais aussi le changement d’école pour les Lutins. J’étais déjà pas en forme moralement, voir que dans cette nouvelle école, bah je ne connais personne, fini les discussion (à n’en plus finir) à la sortie de l’école, terminé les amies qui passent te chercher pour aller chercher les enfants. Ca a été un sacré moment à vivre aussi.

J’avais mit un peu de temps à créer du lien dans la précédente école, comme je l’ai déjà dit, je suis un peu sauvage, mais le fait que les enfants soient ensemble depuis la petite section avait fini par faire qu’on se connaît. Là je me retrouve encore sauvage sauf que les autres mamans, elles se connaissent. Elles n’y peuvent absolument rien mais il y a un certains sentiment de solitude, d’être à l’écart.


Les mois ont passés, ça fait maintenant 1 an et demi que nous vivons dans cette maison et je m’y sens maintenant bien. Il a fallu du temps au temps tout simplement. Mais il faut admettre que j’ai eu des moments difficiles. Je crois que le Burn Out a eu son coté positif sur ce point. J'ai eu beaucoup de temps à moi, juste à moi pour prendre mes marques. Maintenant j'ose, je ne me pose plus de question. Je fais et c'est tout. Je me suis aménagé un petit coin bureau d'où j'écris souvent, je lis, je m'occupe gentiment. Je m'y sens super bien.

On a encore de la déco à mettre à notre goût, à changer, mais je suis quand même bien et heureuse d’être dans cette maison qui est devenu le petit nid douillet, le cocon de notre famille.

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